Initialement prévue pour le 17 juin et reportée pour des raisons d’agenda du Secrétaire Général du Syndicat National de l’Education et de la Culture(SYNEC), en déplacement à l’extérieur, la rencontre voulue par Mme SIDIBE Dedeou Ousmane a finalement eu lieu ce mardi. C’etait à la bourse du travail.
Moustapha Guittèye, le Secrétaire Général du SNEC et ses camarades ont reçu avec beaucoup d’intérêt Mme le Ministre, qui est venue solicitter l’accompagnent du syndicat dans les actions du département, en vue de relever les défis de l’école.
L’organisation des examens, des assises sur l’éducation, la Culture de la conscience professionnelle, sont entre autres sujets sur lesquels Mme SIDIBE a ouvert le débat.
Selon Guittèye, le SNEC a toujours contribué à l’organisation des examens. Certains membres du syndicat prennent part d’ailleurs à l’atelier sur la fuite de sujets et la fraude aux examens, qui ont démarré hier lundi. Le SNEC a demandé au Ministre de trouver des opportunités de formation pour les syndicalistes de tous bords, pour leur permettre de mieux connaître non seulement leur rôle et droits, mais aussi leurs devoirs.
Le SNEC a fait part de plusieurs préoccupations de ses membres, dont la rectification de certains arrêtés.
“Camarades syndicalistes, la porte de mon bureau vous est ouverte et je reste disponible pour le dialogue”, c’est ainsi que Mme SIDIBE s’est adressée à ses interlocuteurs, à la fin de la rencontre.
Madame le ministre Sidibé Dedeou Ousman a également rencontré tous les Directeurs des Académies d’Enseignement. L’objectif visait à faire une prise de contact et des échanges autour des chantiers nationaux et les différents défis à relever.
Dans son intervention, Dedeou Ousmane a remercié les DAE pour leur courage et leur détermination face à ces multiples chantiers relatifs à l’avenir des apprenants, citoyens de demain. Elle les a exhortés à plus d’engagement et de conjugaison d’efforts pour des résultats appréciables. Madame Sidibé a également montré à ces responsables des structures décentralisées et déconcentrées que le métier d’enseignant est très sacré, pour cela, leurs efforts avec l’ensemble de leurs partenaires doivent être beaucoup plus conjugués pour un impact digne de nom. Madame le ministre, toujours dans ses propos, dira que “c’est dans la solidarité qu’on parviendra à bousculer les montagnes”
Nia Dialla KEITA
