Attaques gratuites contre Dr Boubou Cissé : Que faites-vous du principe de la légalité ?

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L’ancien premier ministre, Dr Boubou Cissé est, depuis la chute d’IBK, victime des attaques venant de partout. Ses actions sont suivies de près et certains le mettent, avant même la justice, en prison. D’autres ont la haine contre lui pour avoir opté pour la politique, et particulièrement pour l’URD. Pourquoi donc Boubou Cissé fait autant peur ? N’a-t-il pas, comme les autres hommes politiques maliens, le droit de vouloir présider le Mali ?

Boubou Cissé est-il à abattre politiquement ? C’est en tout cas le travail que font beaucoup de ses adversaires depuis des moments. S’il n’est pas accusé d’avoir détourné de l’argent sous IBK, il est accusé d’avoir « acheté des militants de l’URD » pour sa prochaine candidature au sein de ce parti. Pourquoi alors tant de haine contre un citoyen qui s’est battu pour son pays, pour sa stabilité et pour le redressement de son économie.

Accusation de corruption
Nombreux sont ces citoyens qui, depuis l’arrestation de l’ancien premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga, ont annoncé des poursuites contre Boubou Cissé. Pourtant, il n’en est rien pour le moment. Il est évident qu’il n’y a pas de personne sans reproche. Dr Boubou Cissé a, peut-être, certainement commis des erreurs dans le passé comme tout être humain. S’il lui est reproché quelque chose, la justice est là pour rendre justice.

S’il a détourné de l’argent public comme le font croire ses adversaires, c’est à la justice de trancher. Le fait qu’il soit premier ministre au moment de la chute du régime IBK ne fait pas de Boubou Cissé l’ennemi du Mali. Les attaques contre lui sur les réseaux sociaux et dans les journaux ne sont pas la solution. Quand on se dit être dans un État de droit, on doit, nous aussi, respecter les principes de cet État de droit. Si Dr Boubou Cissé a détourné l’argent public, il revient à la justice de rendre justice au nom du peuple. On doit donc respecter les droits des autres quand on réclame la justice sociale.

Jusqu’à nos jours, aucun des détracteurs de Boubou Cissé ne peut avancer qu’il lui est reproché quelque chose de la part de la justice malienne.
En ce qui concerne sa prétendue fuite après l’arrestation des anciens ministres Soumeylou Boubeye Maïga et Mme Bouaré Fily Sissoko, l’information a été vite démentie par les proches collaborateurs de Boubou Cissé. Selon ces derniers, le cadre de l’URD était en dehors du pays depuis son retour de Mopti. Il n’était donc pas au Mali au moment de l’arrestation des deux anciens ministres. Aussi, à en croire ses proches, Boubou Cissé n’a pas à fuir parce qu’il ne se reproche rien.
S’agissant du dossier des tueries des 10, 11 et 12 juillet, Dr Boubou Cissé a prouvé sa non implication à travers la lettre d’explication. Et là aussi, ceux qui l’accusent, s’ils sont légalistes, devraient attendre la justice qui a été saisie et qui est en train de travailler sur le dossier.

Donc, de tous les côtés, on doit sortir des accusations gratuites contre ce citoyen dont le seul pêché est de vouloir être le président de la République.

Le cas URD
« A l’URD, il n’y a pas de nouveaux ou d’anciens militants ». C’est ce qu’a toujours dit feu Soumaïla Cissé aux nouveaux adhérents à sa formation politique. Boubou Cissé est un poids lourd à l’URD bien qu’il soit nouveau. Il peut bien être le candidat dont le parti a besoin pour la continuité du combat de Soumaïla Cissé. Il est malien comme les autres cadres du parti. Il a intégré le parti conformément aux textes. Comme tout militant, il a droit d’être le candidat du parti pour la présidence de la République. Dr Boubou Cissé a d’ailleurs plusieurs atouts s’il est retenu candidat de l’URD. Son premier atout, c’est la confiance des partenaires techniques et financiers en lui. Son autre atout, c’est la relation qu’il a à l’extérieur du pays. Et ensuite sa capacité financière à non seulement entretenir le parti comme le faisait Soumaila Cissé mais aussi à financer sa campagne électorale.

Ceux qui, au sein du parti, l’attaquent pour sa volonté de devenir, doivent respecter les textes du parti qui n’interdisent à personne d’être candidat parce qu’il est nouveau. Aussi, ils ne rendent pas service au parti. Le mieux, c’est de rester légaliste.

Ansama Ansama

Source: Le Pays

Nia Dialla
Nia Diallahttps://actu-globe.com
Promoteur et Directeur, Nia Dialla KEITA est un enseignant journaliste, spécialiste des langues française et anglaise. Il dirige la rédaction de la presse en ligne “actu-globe.com”, un site web malien d'informations générales pour le Monde. Tel: (+223) 74 73 31 29 / 69 66 46 37

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