Mali – Suivi Nutrition et Wash : Right2Grow renforce les capacités des Hommes de médias

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Pour la mise en œuvre du plan d’action de suivi des investissements de deux réseaux de journalistes, Right2grow, un consortium constitué d’ONG internationales ( ACF, WVI), a organisé, les 6 et 7 décembre 2021 à l’Oeuvre Malienne d’Aide à l’Enfance du Sahel (OMAES), un atelier avec l’appui technique et financier de World vision afin d’assurer un melileur suivi des Investissements publics et privés. L’objectif général de cet atelier est de contribuer au renforcement des capacités des réseaux de journalistes en faveur de la nutrition et du WASH en vue de leur participation aux processus nationaux visant à atteindre les objectifs clés du PAMN 2021-2025, les politiques sectorielles du WASH à travers lintensification de leur communication, sensibilisation et dinformation sur les bonnes pratiques en lien avec leau l’hygiène, la sécurité alimentaire et la sécurité nutritionnelle.

Durant deux jours, une vingtaine de journalistes du Réseau des Journalistes pour la promotion de l’Eau Potable et de l’Assainissement (RJEPA) et l’Alliance des Journalistes en faveur de la Nutrition et de la Sécurité Alimentaire (AJLNSA), des membres du Conseil National de Transition (CNT), de la Cellule Nationale de Coordination de la Nutrition, du SUN OSC, du CN-CIEPA, du GSB, Word Vision, ACF, AMADECOM et de l’ OMAES ont pris part aux travaux. Qui ont été facilités par le chargé de programme de l’OMAES Massaman Sinaba, le Manager du projet Right 2 Grow World Vislon Mali Adama Yoro Diarra, le coordinateur Right 2 Grow ACF Fousseyni Traoré, Jacques Daou de World Vislon zone de Sikasso, Dr. Traoré Youssouf du réseau des organisatlons de la société civile pour le renforcement de la nutrition Wash, Madame Traoré Alima Djourthé, point focal du groupe thématique Nutrition de la Direction générale de la santé, Boureima Tabalaba de Wash et Rokiatou Sympara de la ACF.


Selon les experts, la situation de la Nutrition, du secteur Eau et Assainissement reste préoccupante et très critique dans notre pays, avec un faible taux pour le financement des investissements desdits secteurs. Cependant, l’analyse sectorielle de la nutrition sur la base des résultats préliminaires de l’enquête SMART 2021 révèle que le Mali continue de faire face à une situation nutritionnelle alarmante : 7 sur 11 régions ont des prévalences de MAG comprises entre 10 et 17,9%. La région de Ménaka est dans une situation critique avec une prévalence de la MAG de 17,9% largement supérieure ou égale au seuil d’alerte de 15% définit par l’OMS. Aucune région n’est dans une situation acceptable avec une MAG <5%. Les régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Tombouctou et Gao ont une prévalence de la MAS oscillant entre 1,4% à Kayes et 1,9% à Ségou, alors que Ménaka et Mopti ont une prévalence de MAS qui dépasse le seuil critique de 2% définit par l’OMS, soit 2,3% à Mopti et 3,9% à Ménaka.


En revanche l’enquête réalisée en 2020 révèle une situation précaire dans neuf (9) régions sur onze (11) avec des prévalences de la MAG comprises entre 5 et 8% (SMART 2020).Comparativement à 2020, l’enquête SMART 2021 réalisée montre une situation nutritionnelle critique dans les sites PDI avec une prévalence de MAG de 24,5% à Ségou, 22,3% à Tombouctou et 18,5% à Bamako, alors qu’en 2020, tous les sites PDI excepté Gao (6,4%) et Mopti (9,2%) avaient des prévalences de MAG comprise entre 11 et 12%: soit Koulikoro (12,3%); Ségou (11,7%); Tombouctou (11,6%) et Bamako (12,2%).
Il a aussi été expliqué aux Hommes de médias les conséquences de la malnutrition, qui se caractérise généralement par une petite taille par rapport à l’âge et, elle se mesure par l’indice T/A d’où vn une conséquence d’un déséquilibre prolongé entre apports et dépenses en énergie et/ou nutriments
Il existe 4 types de la malnutrition sont entre autres : la malnutrition aigue; la malnutrition chronique; Surpoids : obésité insuffisance pondérale, et la malnutrition aiguë modérée et malnutrition aiguë sévère qui se manifestent par le marasme et le kwashiorkor.
« Le marasme vient quand l’enfant a un manque global de tous les aliments alors que le kwashiorkor vient quand l’enfant a un manque d’aliments de construction», a précisé Dr Issouf Traoré.

Il s’agissait également pour les deux réseaux de journalistes d’élaborer pour chaque association un plan d’action sur les opportunités de communication dont la visite de terrain, la conférence de presse et de productions d’articles en vue d’atteindre les objectifs du programme sectoriel et de promouvoir Wash et Nutrition.

Nia Dialla KEITA

Nia Dialla
Nia Diallahttps://actu-globe.com
Promoteur et Directeur, Nia Dialla KEITA est un enseignant journaliste, spécialiste des langues française et anglaise. Il dirige la rédaction de la presse en ligne “actu-globe.com”, un site web malien d'informations générales pour le Monde. Tel: (+223) 74 73 31 29 / 69 66 46 37

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