Programme Right2Grow au Mali : les membres du consortium en atelier de réflexion stratégique pour 2022

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En vue d’exécuter un meilleur programme durant cette nouvelle année 2022 contre la sous-nutrition sous toutes ses formes, les membres du consortium Right2Grow sont réunis durant 5 jours pour un atelier de processus de réflexion stratégique. L’atelier se déroule à l’hôtel Colibris de Bamako. La cérémonie d’ouverture dudit atelier a été présidée par le Directeur Pays ACF. Elle a également enregistré la présence d’une trentaine du de personnes du consortium et, des maires venus de Kayes, Koulikoro et Sikasso.
Cet atelier de planification a pour objectifs : Réfléchir aux résultats de l’étude de base; adapter (si nécessaire) et valider la théorie du changement du Mali; fixer des objectifs et compléter le cadre de résultats; processus de planification détaillé pour atteindre les objectifs et réaffirmer les priorités du Mali en matière de plaidoyer, de renforcement des capacités et d’apprentissage. Et avec comme résultats attendus, les priorités du Mali en matière de plaidoyer, de renforcement des capacités et d’apprentissage sont réaffirmées.

Pour rappel, l’Action contre la Faim (ACF) coordonne depuis janvier 2021 la mise en œuvre du programme Right2Grow au Mali financé par le ministère des Affaires étrangères des Pays. Right2Grow est un consortium constitué par Action contre la Faim et de World Vision et couvre la période 2021-2025 ; avec le partenariat de plusieurs ONG nationales qui sont entre autres : l’Association Malienne pour le Développement communautaire (AMADECOM); Association des Jeunes pour la Citoyenneté Active et la Démocratie (AJCAD); Coalition Nationale de la Campagne Internationale pour l’Eau et l’Assainissement (CN-CIEPA); Le Groupe Suivi Budgétaire (GSB); L’œuvre Malienne d’Aide à l’Enfance du Sahel (OMAES); l’Association malienne pour la protection de l’environnement “STOP-SAHEL”.


À travers le projet, les décideurs s’attaquent conjointement et efficacement à la dénutrition d’une manière multisectorielle, sensible au genre et inclusive dans quatre district sanitaires (Kayes, Bamako, Sikasso et Koulikoro). Pour avoir un impact, le projet se concentre sur quatre résultats : les communautés demandent et investissent dans les services sociaux de base et adoptent de bonnes pratiques en matière de nutrition et d’eau, d’assainissement et d’hygiène, en s’attaquant conjointement aux obstacles avec les partenaires du secteur privé.
Des organisations de la société civile (OSC) représentatives sont dotées de moyens d’action et naviguent efficacement dans l’espace civique pour plaider en faveur du leadership et de la bonne gouvernance afin de prévenir la dénutrition.
Le gouvernement du Mali et les entités décentralisées adoptent et intègrent une approche intégrée et multisectorielle de la dénutrition dans les politiques, les plans d’action et les allocations budgétaires.
Les donateurs et les acteurs du développement international coordonnent et collaborent dans le cadre du lien entre l’humanitaire et le développement afin de s’attaquer aux déterminants sous-jacents de la dénutrition.
Ce premier jour, le rappel sur la théorie de changement a été présenté par le coordinateur de Right2Grow Fousseny Traoré. Selon lui, l’idée de ces journées de planification stratégique de Right2Grow est de voir comment « aller vite et bien ». À la suite de M. Traoré, les résultats attendus de l’étude de baseline ont également été présentés par Abdoulahi K. Coulibaly. Parmi les résultats de baseline, on note comment comprendre le contexte et valider la théorie du changement, définir les indicateurs et développer le cadre d’orientation.
Cependant, le Directeur Pays Action Contre la Faim (ACF), a déploré la situation nutritionnelle au Mali dont la lutte contre la malnutrition sous toutes ses formes demeure le combat du consortium.


Il a indiqué que le Mali continue de faire face à une situation nutritionnelle préoccupante avec des taux de malnutrition alarmants. Un enfant sur 10 souffre de la malnutrition aiguë et 25 pourcents des enfants de moins de 5 ans sont atteints de malnutrition chronique, apporte la SMART 2021. Avant d’affirmer que la malnutrition aiguë constitue l’une des premières causes de morbidité et de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans du fait de sa sévérité. Une femme sur dix (10 %) souffre d’émaciation dont 3 % sous la forme modérée ou sévère. 31 sur 51 Cercles (soit 61%) sont en situation critique (Phase 4) tandis que 14 sont en situation sévère (Phase 3) en raison d’une augmentation de la MAG due l’aggravation des problématiques d’insécurité et de difficultés d’accès aux soins de santé et nutritionnels, l’accès à l’eau, à des systèmes d’assainissements adéquats, des déplacements de populations, de l’accroissement anticipée de l’insécurité alimentaire.
« Plus de 9% de la population seront en insécurité alimentaire en période juin à août 2022 selon le cadre harmonisé », a-t-il enfin annoncé.
Ce sont là toutes les préoccupations en matière de nutrition, de Wash et l’assainissement qui sont évoquées et qui doivent attirer l’attention de tout un chacun pour un meilleur développement humain dans le pays.

Nia Dialla KEITA

Source : actu-globe.com

Nia Dialla
Nia Diallahttps://actu-globe.com
Promoteur et Directeur, Nia Dialla KEITA est un enseignant journaliste, spécialiste des langues française et anglaise. Il dirige la rédaction de la presse en ligne “actu-globe.com”, un site web malien d'informations générales pour le Monde. Tel: (+223) 74 73 31 29 / 69 66 46 37

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