Idrissa Hamidou Touré, procureur de la République près le tribunal de grande instance de la Commune IV
Suite à l’appel à témoins lancé par le commissariat de police du 5eme arrondissement consécutif à la découverte, à l’aube du 13 avril 2022, du corps sans vie, d’une dame égorgée froidement à Lafiabougou Bougoudani, l’auteur (son mari) et complices ont pu être identifiés et interpellés. La jalousie serait le mobile, de ses déclarations primaires, par lesquelles lui même reconnaissait que « keleya magni… », annonce la page Facebook du parquet de la Commune IV du district de Bamako.
Le parquet remercie les populations de leur collaboration grâce à laquelle ces gens ont été, dans un bref délai, appréhendés. Et demande
aux uns et aux autres de s’abstenir de publier et de partager sur les réseaux sociaux les images, d’un tel drame, auxquelles ils n’ont pu avoir accès que de l’inattention de certains agents. Les images en question, malheureusement relayées sur le réseau, sont choquantes et heurtent des sensibilités.
Une enquête est en cours pour situer le comment elles ont pu se retrouver hors cadre enquêteurs.
Pour conséquences, partager de telles images tout comme une fausse info ou une information dont vous ne connaissez ni la source ni l’intention qui se cache derrière, vous rend complice de son auteur. Il en est de même du fait de commenter dans les mêmes termes ou des propos similaires, une publication de haine, de chantage, de menaces, de propagandes, de manipulations de l’opinion, de dénigrements ou de calomnie etc faite contre autrui ou pour déstabiliser l’ordre public.
« Désormais de façon factuelle, il sera pris parmi ceux qui s’adonnent à de tels partages et commentaires sous publications, pour être interpellés et poursuivis pour complicités. Sachons quoi publier, quoi partager, quoi commenter et dans quels termes. Utilisons les réseaux sociaux à bon escient. Si la sensibilisation ne marche pas on fera recours à la répression dans l’intérêt général », a-t-il conseillé.
Source: page Facebook du parquet Commune IV.
Avec
Nia Dialla KEITA
