Pour avoir un tel impact pour la bonne Nutrition, le partenariat doit se concentrer sur quatre résultats, selon le programme Right2Grow.

Cependant, l’impact nécessite que les communautés demandent et investissent dans les services sociaux de base et adoptent de bonnes pratiques en matière de nutrition et d’eau, d’assainissement et d’hygiène, en s’attaquant conjointement aux obstacles avec les partenaires du secteur privé.

Deuxièmement, des organisations de la société civile (OSC) représentatives et dotées de moyens d’action doivent naviguer efficacement dans l’espace civique pour plaider en faveur du leadership et de la bonne gouvernance afin de prévenir la dénutrition.

À cela, s’ajoutent l’adoption et l’intégration du Gouvernement du Mali et les entités décentralisées par une approche intégrée et multisectorielle de la dénutrition dans les politiques, les plans d’action et les allocations budgétaires.
Et enfin, les donateurs et les acteurs du développement international doivent coordonner et collaborer dans le cadre du lien entre l’humanitaire et le développement afin de s’attaquer aux déterminants sous-jacents de la dénutrition.

Pour atteindre les objectifs dans le cadre du consortium global, il est ainsi prévu de créer des espaces de partages d’expériences, de renforcement de capacités mutuel sur les thématiques divers dont le plaidoyer/Lobbying et le suivi/plaidoyer budgétaire. C’est pourquoi un cadre commun sous-régional (Mali-Burkina) est tenu sur deux domaines clés de travail à savoir : le Plaidoyer technique et le suivi/plaidoyer budgétaires avec l’appui des points focaux mondiaux en charge des deux sujets.
Ce cadre commun sous-régional est le résultat de l’atelier sous-régional pour le partage d’expérience sur le plaidoyer, le suivi et l’analyse budgétaire, qui réunit en ce moment à Bamako (du 13 au 16 juillet 2022 ) une trentaine d’acteurs Maliens et Burkinabè représentants plusieurs ONG nationale et internationale dont ACF, World Vision et leurs partenaires oeuvrant pour la lutte contre la malnutrition dans le programme de Right2Grow. Cet atelier intervient après celui sur le suivi des résultats, tenu au mois de juin dernier à Bamako.
Nia Dialla KEITA