Ce mardi 18 octobre, au cours d’un point de presse, le président du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM), Mohamed Chérif Haïdara a exprimé toute sa préoccupation par rapport aux différentes lois en défaveur des Maliens de l’extérieur que l’avant-projet d’une nouvelle Constitution prévoit en République du Mali. Il interpelle ainsi les autorités de la Transition pour la cause des maliens établis à l’extérieur.
En effet l’avant projet d’une nouvelle Constitution ne tient pas compte de beaucoup de faveurs pour les Maliens établis à l’extérieur. Ce qui frustre aujourd’hui les membres du CSDM au Mali et dans le reste du monde.
En conséquence, cet avant-projet ne permet pas la députation des Maliens de la diaspora et la double nationalité des Maliens à l’étranger pour porter candidature lors de l’élection présidentielle.
Cependant, le CSDM constate avec amertume que les Maliens établis à l’extérieur ont été lésés dans ce texte, car en scrutant ce document, le Conseil a constaté que malgré les recommandations fortes des Assises Nationales de la Refondation (ANR), à savoir : la députation des Maliens établis à l’étranger ; le recensement effectif des maliens établi dans les pays d’accueil et, l’éviction pure et simple des binationaux suprêmes pour la magistrature selon l’article 46 qui stipule que « tout candidat aux fonctions de Président de la République doit être de nationalité malienne d’origine et ne possède aucune autre nationalité à la date de dépôt de la candidature ».
Le président Mohamed Chérif Haïdara aura rappelé que la diaspora malienne représente aujourd’hui un nombre très important de la population malienne, qui mobilise fortement des ressources financières très importantes pour le développement du pays. Avant de laisser entendre que « cette diaspora doit obligatoirement avoir le même droit à pourvoir la présidence de l’État tout comme les Maliens de l’intérieur ».
Nia Dialla KEITA
