Pour rendre les examens du Diplôme d’Études Fondamentales (DEF), crédibles, le ministère de l’éducation nationale, à travers le Centre National des Examens et Concours de l’Éducation, a déployé des moyens de surveillance infaillible. Pour déjouer, le système de contrôle, certains présidents et surveillants des centres d’examen se sont faits distinguer par laxisme, en laissant les candidats et les surveillants détenir leur téléphone, qui n’ont pas hésité à prendre des photos des épreuves dans la salle d’examen. Et selon nos informations, à la date de ce jour, 23 mai, deuxième jour du DEF, toutes les tentatives de fraude ont été déjouées et les présumés auteurs et complices ont été remplacés dans plusieurs écoles.
Ces anomalies et différentes tentatives de fraude ont été constatées au niveau du CAP de Sikasso ( Centre de Sirakoro Route de Bouaké, Camp Tiéba 2e Cycle), au niveau du CAP de Sogoniko ( Centre de Farandole), au niveau du CAP de Faladié ( Centre Harouna Kamian). Dans tous ces centres, les membres de jury ont été immédiatement remplacés. Pour ce qui concerne les centres de Camp Tiéba 2e cycle et de Harouna Kamian, les dispositions ont été prises pour le remplacement des membres de jury.
Par ailleurs, au CAP de Torokorobougou (Centre de Torokorobougou A), six (6) élèves, en possession de téléphone du centre AC de Torokorobougou ont été expulsés et deux membres du CSG de Niamakoro ont été mis à la disposition de la sécurité.
Cependant, il faut noter que jusque-là, aucun cas de fuite de sujets n’a été constaté sur l’ensemble du territoire national. Et pour mettre fin à ces anomalies, il y a beaucoup d’autres actions en cours contre les saboteurs.
Nia Dialla KEITA