La salle de conférence de l’école de maintien de la Paix Alioune Blondin Bèye a abrité ce dimanche 21 novembre 2021 la Journée mondiale du souvenir des victimes d’accidents de la route. L’édition de cette année, qui est la dixième (10ème) du genre commémorée dans notre pays, se tient sous le thème : « Réduire la vitesse pour sauver des vies sur la route ».
La cérémonie de la célébration de ladite journée a été présidée par la ministre des Transports et des Infrastructures Dembélé Madina Sissoko. Qui avait à ses côtés deux de ses collègues de la Sécurité et de la protection civile et de la Santé et du Développement social. Elle a enregistré la présence de la Directrice générale de l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER) Doumbia Diadji Sacko. C’était également en présence des autorités locales de la commune IV et de plusieurs associations des victimes d’accidents de la route.
Plusieurs interventions ont meublé cette cérémonie dont celles du Représentant Résident de l’OMS au Mali, le témoignage de victimes d’accidents de la route et le discours d’ouverture de Madame le Ministre Dembélé Madina Sissoko.
La ministre Sissoko a ainsi saisi cette opportunité pour rappeler que ”le Code de la route interdit de dépasser la vitesse maximale autorisée de 50 km/h en agglomération, de 110 km/h hors agglomération sur les routes à deux chaussées séparées par un terre-plein central, et de 90 km/h hors agglomération sur les autres routes revêtues. En effet, l’excès de vitesse produit des effets préjudiciables à la sécurité routière.
La ministre des Transports et des Infrastructures estime que l’accident n’est pas une fatalité et, que nous pouvons l’éviter en respectant les codes de la route. D’embélé Madina Sissoko a réaffirmé l’engagement de son Département et du Gouvernement à rendre les routes du pays plus sûres. Elle a enfin invité les l’ensemble des populations particulièrement les jeunes à porter quotidiennement les casques.
« Pour éviter les accidents graves de la circulation routière, il est essentiel de limiter la vitesse à celle qui est autorisée par le Code de la route. En effet, la vitesse constitue de nos jours l’une des causes principales de la mortalité sur nos routes ; plus d’un accident mortel sur trois est dû à la vitesse excessive. M’adressant particulièrement aux motocyclistes, je les invite à porter à chaque déplacement le casque de protection car les conséquences de la vitesse pour les usagers des engins à deux roues motorisés sont plus graves compte tenu de la vulnérabilité particulière inhérente à ce moyen de déplacement. J’exhorte les conducteurs et propriétaires des motocycles, vélomoteurs et tricycles à saisir l’opportunité de la réduction tarifaire accordée par le Gouvernement pour se mettre en règle vis-à-vis du Code de la route concernant le permis de conduire, la carte grise et les plaques minéralogiques », a-t-elle conseillé.
Et juste après cette cérémonie, la délégation ministérielle s’est rendue à la compagnie des sapeurs pompiers de Dravela et au service des urgences du CHU Gabriel TOURE. Sur place, les ministres ont remis des kits de premiers soins aux responsables des services visités.
Au même moment, les journalistes tout comme des associations des victimes d’accidents ont bénéficié une formation sur le Code de la route et les techniques de circulation routière afin qu’ils soient des relais pour la sensibilisation des usagers de la route, organisée par l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER), à travers les trois ministères de Tutelle.
Nia Dialla KEITA
