Pour atténuer la souffrance des populations, le Gouvernement de la République du Mali, à travers le ministère de l’Industrie et du Commerce, a décidé d’abandonner des droits et taxes à l’importation des produits comme le sucre, l’huile alimentaire, la viande bovine, le lait, les hydrocarbures, le blé, le gaz butane, la graine de coton etc. Cette information a été confirmée ce vendredi 19 novembre 2021, au cours d’une conférence de presse par le ministre de Tutelle, Mahmoud Ould Mohamed. Qui avait à ses côtés plusieurs acteurs du domaine dont le président de l’association des consommateurs, le président de la Chambre de Commerce et d’industrie du Mali, le Directeur général de la Commerce et de la concurrence.
Selon le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ces efforts se traduisent par l’octroi de subventions directes à la consommation ou à la production voire l’abandon des droits et taxes à l’importation des produits comme le sucre, l’huile alimentaire, la viande bovine, le lait, les hydrocarbures, le blé, le gaz butane, la graine de coton etc. « Ces efforts ont entrainé une incidence budgétaire évaluée à plusieurs centaines de milliards de nos francs » dixit le ministre.
Par la même occasion, le ministre Ould Mohamed a également annoncé d’autres mesures d’ordre social visant à soutenir le pouvoir d’achat des populations. Il s’agit notamment de l’harmonisation de la grille salariale, des transferts monétaires aux couches défavorisées, des distributions gratuites de médicaments, de nourritures et d’aliments bétail, le soutien aux entreprises affectées par le COVID-19, l’abandon de la TVA à la consommation de l’eau et de l’électricité pour les tranches sociales etc. Ainsi, il aura indiqué que l’adoption de ces mesures démontre à “suffisance l’engagement des plus hautes autorités à soutenir les populations durement éprouvées par les effets de la crise sanitaire, économique et sociopolitique”.
Par rapport au prix du pain, le ministre de l’Industrie et du Commerce est ferme face aux boulangers qui augmentent de jour en jour le prix. Il dit que le Gouvernement n’acceptera pas que des boulangers changent le prix du pain comme ils veulent. « Les prix restent inchangés et que les structures techniques de mon Département ne ménageront aucun effort pour assurer le contrôle des prix sur le marché », a-t-il dit.
Enfin, le ministre Mahmoud Ould Mohamed a annoncé une bonne nouvelle en vue de mettre fin à la crise de pain dans pays. Il affirme que pour bientôt son Département organisera les états généraux sur le pain pour discuter de l’ensemble de problèmes avec les boulangers.
Nia Dialla KEITA
