Cependant, conformément au mandat légal de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), le président Aguibou Bouaré affirme avoir ouvert un dossier d’investigation aux fins d’établissement des faits.
« Nous souhaitons que toutes les personnes victimes de disparition forcée soient retrouvées saines et sauves. Nous rappelons que l’État a l’obligation principale de respecter, faire respecter les droits fondamentaux, protéger toute personne et ses biens sur le territoire Malien. Nous recommandons aux autorités de tout entreprendre en vue de retrouver les personnes qui seraient victimes de disparition forcée. Nous réaffirmons qu’en vertu de la convention internationale, à laquelle le Mali est partie, protégeant toutes les personnes contre les disparitions forcées, entrée en vigueur en 2010, les actes de disparition forcée peuvent être constitutifs de crimes contre l’impunité ». a-t-il insisté.

le journaliste Aliou Touré en image ci-dessus
Pour la CNDH, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée.
Nia Dialla KEITA